L’effet baissier de de la Réserve Fédérale sur le dollar US n’aura eu qu’un temps, tant les indicateurs de conjoncture économique et les résultats des entreprises restent favorables à l’économie des Etats-Unis. Ce régime macro et ce régime micro supérieur aux économies occidentales concurrentes font donc s’apprécier le dollar US face à un panier de devises.
La nuit dernière, les dollars des antipodes ont été mis sous pression baissière par une conférence de presse « dovish » donnée par le gouverneur de la Banque de Réserve d’Australie (RBA).
Le taux de change de l’Euro demeure sous la pression vendeuse des indicateurs d’activité avancés de l’Italie et de la France dans les secteurs manufacturier et des service. Ce ralentissement de l’activité pèse sur la monnaie unique européenne. La poursuite des discussions autour du Brexit entre Theresa May, les partis irlandais et l’UE fait de nouveau reculer la Livre Sterling (GBP) interrompant plusieurs semaines consécutives de hausse.
Il faut retenir que le support à 1.13$ reste intact et semble incassable tout comme la résistance à 1.1515$/1.1550$ qui agit comme une chape de plomb sur les cours. Dans l’immédiat, le marché a enregistré une cassure technique baissière du support à 1.1430$, le repli se poursuit et il y a désormais un risque d’accélération baissière si les 11380$ sont emportés.
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